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sexta-feira, 5 de junho de 2009

Un autre Brésil en Europe*

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Toutes les années beaucoup de brésiliens partent à l’étranger avec l’intention de travailler et étudier. Après l’arrivée dans le pays d’accueil, ils découvrent une autre culture très différente du pays dans lequel où ils vivaient. Mais, pour beaucoup d'entre eux, c'est l'occasion de découvrir "un autre Brésil" en Europe

Ailton Sobrinho - * Reportagem produzida para o curso de Técnicas do Jornalismo - Universidade de Liège / Bélgica
Le Brésil est en Belgique. Vendredi, à la fin d'après-midi. Un groupe de Brésiliens s’est réuni dans un des quartiers les plus connus pour eux à Bruxelles : Hirondelles. Le territoire « Som Brasil », comme il est appelé par ceux qui fréquentent cet endroit, est le point de rencontre de beaucoup de Brésiliens qui vivent en Belgique, principalement pendant le week-end. Le tambourin, un instrument musical très populaire au Brésil utilisé pour jouer le « samba », se partage l'espace d’une table d’un bar avec une dizaine de verres de la boisson la plus appréciée en Belgique, la bière. « Samba et bière, c'est une combinaison parfaite. C'est le mariage de la culture belge avec la culture brésilienne », affirme un des Brésiliens présents, qui a préféré ne pas révéler son nom, parce que son séjour dans le pays est illégal.

Les rencontres de Brésiliens à Bruxelles, ville de la Belgique qui concentre la grande majorité de brésiliens dans le pays, d’après les informations du Consulat du Brésil en Belgique, sont fréquentes. Même éloigné du pays d'origine, ils essayent de rançonner quelques manifestations culturelles qu’ils ont laissées dans leur patrie. Les groupes « Capoeira », les « Roues de Samba » et les fêtes « Juninas » sont quelques marques culturelles du Brésil qui peuvent être trouvées dans la capitale belge. C'est à Bruxelles où se concentrent aussi beaucoup de magasins avec de produits brésiliens. Marcher le long de la Rue des Hirondelles, à Bruxelles, c’est se sentir au Brésil lui-même. La présence constante des Brésiliens, attirés par les magasins qui vendent des produits venus du Brésil, comme « Guaraná Antártica », l’haricot noir, « Farine Yoki » et le chocolat « Sonho de Valsa », fait de ce lieu un autre point de rencontre des Brésiliens.

Pour Fernanda Silva, 34 ans, qui préside une petite organisation de soutien pour les Brésiliens qui vivent à Bruxelles, la réalisation d'événements est fondamentale pour l'intégration des immigrés. « C'est un moment d'échange d'expériences, de se confier, de sentir la chaleur du Brésil en Europe », affirme-t-elle. Après avoir vécu quatre ans à l'étranger, Fernanda s'est marié avec un Belge. Aujourd’hui, elle s’y considère heureuse, malgré la nostalgie qu’elle garde du Brésil, mais elle s’émeut à rappeler les difficultés qu’elle a rencontrées en Belgique lors des premiers mois après avoir débarqué dans le pays. « Je suis venue pour étudier pendant une année et je ne veux plus retourner au Brésil. Quand je suis arrivée, ça a été très difficile pour moi. Tout était différent : le climat, la nourriture, la culture. Cependant, aujourd’hui, la culture belge fait déjà partie de ma vie. J’ai trouvé le bonheur ici. », souligne-t-elle.

Ce bonheur n’est pas toujours retrouvé par tous les Brésiliens qui partent à l’étranger. Marcos Lima, 25 ans, après avoir démissionné de son poste à la société où il travaillait au Brésil, il a réuni de l’argent pour partir à l’extérieur. Il est rentré en Europe comme touriste, a travaillé pendant deux mois dans des bars de Bruxelles, mais il a décidé de retourner au Brésil. « Je suis retourné parce que je ne me suis pas adapté. C’est très difficile de vivre loin de sa maison, loin de sa culture. La distance et le manque de ma famille et de mes amis m’ont obligée à retourner », se justifie-t-il.

Le Brésilien qui n’a pas voulu dévoiler son nom, Fernanda et Marcos sont seulement trois échantillons des nombreux Brésiliens qui vivent ou ont déjà vécu à l’étranger. Selon une recherche réalisée par le gouvernement du Brésil en 2008, presque 2 millions de « brasucas », comme sont appelés les Brésiliens qui vivent en dehors du pays, sont à l’étranger, dont plus de 500 mille vivant en Europe. Mais les chercheurs croient que ce nombre puisse être plus grand. « Comme le phénomène de la migration des Brésiliens pour l’étranger est récent et étant donné que la majorité d’eux vit dans l’illégalité dans le pays de destination, il y a encore peu de données et études sur ce sujet », déclare Débora de Azevedo, responsable de la recherche et membre de la Commission de Droit International Public du Gouvernement Fédéral.

Les occasions de travail et les études à l’étranger sont les facteurs qui motivent l’arrivée des Brésiliens. Pour beaucoup d’entre eux, les pays développés représentent une opportunité d’amélioration économique. Même si les conditions de vie sont difficiles loin de la maison, sans le confort et la convivialité de la famille, des milliers de Brésiliens optent pour défricher une nouvelle culture et affronter les difficultés de la langue pour découvrir un autre Brésil, très différent du pays où ils vivaient.

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2 comentários:

Renata Bertolini e Eduardo Bertoni disse...

Le soutien des associations, des communautés et les rencontres brésiliens sont essentiels pour maintenir notre culture vive, une fois qu'on est loin de notre pays. Mais, la "saudade" de notre pays, elle existe toujours!

Clémence Huckel disse...

Bonjour!
Je suis stagiaire dans un festival à Bruxelles, le Kunstenfestivaldesarts, et nous accueillons plusieurs artistes brésiliens:
- Lia Rodrigues: http://www.kfda.be/fr/node/1067
- Enrique Diaz & Cristina Moura: http://www.kfda.be/fr/node/1077

Peut-être seriez vous intéressé? Pourriez vous diffuser l'information à vos amis et connaissances?

Pour plus d'informations, vous pouvez m'écrire à clemence@kfda.be .

Bien à vous,
Clémence

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